Né en 1880
Pierre Monod fait ses études à l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, dans la promotion de 1904. A sa sortie, il est recruté à la banque Mirabaud par son président, Paul Mirabaud. Sa carrière se déroulera au sein de ce qui est convenu d’appeler la « Haute Banque Protestante ».
En 1907, il quitte la banque Mirabaud pour fonder avec son frère René et Henri Poirré la société « Monod, Poirré et Cie ». Quelques années plus tard, il fonde une imprimerie, avec pour collaborateur son cousin Samuel Monod, plus connu sous le nom de Maximilien Vox.
Lors de la première guerre mondiale, il est mobilisé au 12ème Escadron du Train des Equipages à Chalons sur Marne, chargé de la gestion d’un important parc automobile. Fort de cette expérience, il tente de créer en 1920 une marque d’automobiles, avec l’ingénieur Jouffret. Il abandonne le projet lorsque Jouffret rejoint la société Citroën (au sein de laquelle il créera la traction-avant).
En 1925, après le retrait d’Henri Poirré, l’entreprise « Monod, Poirré et Cie » prend le nom et la raison sociale de « Banque Monod ». L’objet principal de la banque est la gestion de portefeuilles privés. Afin de promouvoir la notoriété de la banque et d’accroitre sa clientèle, Pierre Monod créé l’hebdomadaire féminin « Minerva » et le journal sportif « Le But ».
En plus de ses activités professionnelles, Pierre Monod s’implique dans de nombreuses actions bénévoles et occupe de nombreuses fonctions. Citons à titre d’exemples :
– La présidence de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens de Paris, fondée en 1853 par Henry Dunant.
– La trésorerie de la Croix Rouge Française lors de la seconde guerre mondiale
– La trésorerie de la société des Missions Evangéliques de Paris
– La trésorerie de l’Eglise réformée du Saint Esprit
– Il est co-fondateur avec le pasteur Durrlemann de l’œuvre « La Cause ».